Face au stress, l’organisme produit des hormones comme l’adrénaline et le cortisol. L’adrénaline accélère le rythme cardiaque et augmente la pression sanguine, alors que le cortisol augmente le glucose sanguin. L’organisme réagit également en mettant sur pause certains systèmes comme la digestion. Lorsque le stress disparaît, les taux d’hormones reviennent à la normale. En revanche, s’il persiste et devient chronique, les taux d’hormones demeurent élevés, ce qui peut affecter le comportement alimentaire et mener à différents problèmes de santé et un gain de poids.
Le stress augmente les besoins en énergie et en nutriments de l’organisme, ce qui peut entraîner des carences nutritionnelles. De plus, des niveaux élevés de cortisol peuvent provoquer des envies alimentaires (craving), notamment pour des aliments riches en gras et en sucres, ce qui peut mener à une prise de poids. À long terme, des taux élevés de cortisol favorisent également l’accumulation de gras au niveau de l’abdomen, associée à une résistance à l’insuline et un risque accru de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires et de certains cancers. Enfin, le stress chronique diminue les niveaux de leptine, une hormone digestive qui favorise la satiété, et augmente les niveaux de ghréline, une hormone digestive qui stimule l’appétit.
Des études observent aussi un lien entre les carences en certaines vitamines du groupe B, en minéraux (calcium et magnésium) et en acides gras oméga-3, et un risque accru de stress. Certaines études montrent que la supplémentation pourrait contribuer à réduire le stress. Donc, le stress affecte nos besoins et nos apports et, à l’inverse, une alimentation déficiente influence aussi notre niveau de stress.
En cas de stress, il peut être tentant de compenser en consommant des aliments peu nutritifs. Cependant, même si la nourriture peut réconforter à court terme, il ne s’agit pas d’une solution à long terme.
Voici quelques conseils pour gérer le stress sans compenser par l’alimentation :